Nicolas LAVARENNE




Nicolas Lavarenne

Biographie


1953 Nicolas Laverenne naît le 2 octobre à Chamalières, Puy de Dôme.« Nues comme le premier homme qui s'est mis debout pour voir plus loin, mes sculptures s'élancent sur leurs échasses pour arpenter l'époque. Détachées de la terre, épinglées au ciel, elles courent de ville en ville et de par le monde.Et moi je les suis, heureux » Nicolas Lavarenne. Nicolas Lavarenne, né en 1953, a grandi à Nice. Au début des années 80, et après avoir longtemps cherché sa place, il se familiarise avec la sculpture sur bois en travaillant quelques années et sculpte pendant 10 ans l'ornement de meubles en tant qu'artisan. Les journées passées dans son atelier sont alors des occasions de travailler la matière, et de laisser agir ses mains autodidactes. Sa première sculpture sur bois voit le jour, et marque un moment clé que Nicolas Lavarenne décrit comme une révélation « L'art m'est tombé dessus » raconte-t'il. Plus de trente années plus tard, Nicolas Lavarenne est aujourd'hui un artiste reconnu par la scène artistique internationale, et se plait à suivre ses oeuvres à travers le monde. La rencontre entre le public et ses oeuvres est toujours percutante. De loin, des êtres de bronze sur leurs échasses, dans un équilibre fougueux, découpent les espaces et envahissent les lieux qu'ils occupent par leurs lignes et leurs mouvements. En se rapprochant, des muscles en tension et un travail d'une incroyable précision nous entrainent dans un tout autre univers. « Je n'ai pas de concept, mais je constate une thématique dans mon travail. Le thème du dépassement de la gravité, du détachement de la terre et du matériel », de l'élévation du corps et de l'esprit explique Nicolas Lavarenne., explique Nicolas Lavarenne. Pour lui, l'académisme n'est pas une revendication. Juste le moyen de maintenir la primauté du corps par une parfaite lisibilité anatomique. Chaque sculpture est d'abord un geste graphique inscrit dans l'espace. Un signe évident. Une signature décisive. Ainsi exonéré de la pesanteur matérielle, l'homme peut prendre sa vraie dimension. Né en 1953, Nicolas Lavarenne grandit à Nice bercé par les conversations autour de l'art émanant de l'atelier de son père artiste peintre. 1973 : en parallèle de ses études en fabrication mécanique, il construit de toute pièce une moto qui sera ensuite homologuée. 1978 : après quelques années d'errance, il se met à son compte et fait ses premiers pas dans la sculpture ornementale, et se sent enfin à sa place. dans l'atelier. 1984 : née d'un été passé à travailler un bloc de bois pour « libérer » deux corps d'acrobates suspendus, sa première sculpture voit le jour. Celle-ci lui décroche directement une exposition et représentation par une galerie . Cette sculpture sera d'ailleurs primée par le public l'année suivante par l'UMAM à Nice. 1987 : ses oeuvres sont exposées à New York puis à Los Angeles, et c'est aussi les premiers essais en bronze. 1988: Nicolas sculpte « l'enragé », son ultime sculpture en bois. Cette pièce suspendue dans un tétraèdre laisse entrevoir le thème des échasses et des corps suspendus en mouvement. 1991 : « le guetteur », un personnage juché sur son tripode regarde enfin vers « l'à venir ». C'est aussi l'année de la rencontre avec Marc Massa, son fondeur depuis lors. 1993 : première commande de pièces monumentales, destinées à l'Angleterre. L'année suivante les premières expositions personnelles à l'étranger débutent. 1995 : la ville de Menton acquiert une sculpture monumentale de Nicolas Lavarenne. Cette année là, il installe son atelier en Haute Savoie et continuera ses allers-retours dans le sud de la France pour sa famille, ses amis, le milieu artistique et la fonderie. 1996 : la ville de Sion en Suisse commande le « Grand Passeur », à l'occasion d'une exposition urbaine. 1997 : Nicolas Lavarenne expose en Angleterre, puis au Danemark, où le prince Henri fait l'acquisition d'une pièce qu'il installe au milieu d'un étang dans le parc du château de Marselisborg. L'année suivante, les villes Divonne-les-Bains (France) et Mooseedorf (Suisse) acquièrent elles aussi des pièces monumentales pour leurs collections publiques, et Nicolas réalise son premier catalogue. 1999 : Nicolas Lavarenne reçoit le prix du public de l'exposition urbaine « Sous le Soleil d'Antibes » et expose à Beyrouth. 2001 : cette année sera marquée par l'installation chez des collectionneurs de pièces monumentales à Boston et New York. 2007 : le Conseil général des Alpes Maritimes met Nicolas Lavarenne à l'honneur en faisant l'acquisition d'une sculpture monumentale, le « Grand Guetteur », installée à Roure dominant la vallée de la Tinée et le parc du Mercantour. 2013 : La fondation d'art Henri Clews accueille une exposition rétrospective. L'année suivante, la fondation fait l'acquisition de l'oeuvre « Grand Arc-Boutant », suspendue à la tour du Château de la Napoule. Depuis 2016, Nicolas Lavarenne a rétabli son atelier dans le sud de la France. Ses oeuvres continuent de l'entrainer aux quatre coins de la planète pour des expositions urbaines et des installations de ses sculptures dans des lieux toujours plus prestigieux.
1978 Rencontre Jean Cortese qui lui fait faire ses premiers pas dans la sculptures ornementales (cadres de tableaux puis meubles).
1983 Il installe son atelier dans le Vieux Nice. Parallèlement à l'ornement des meubles de style qui assure l'alimentaire, les premières sculptures en bois émergent.
1984 Remporte le Prix du Public à la Biennale de l'UMAM à Nice.
1987 Début de sa carrière internationale. Il est exposé à New-York et Los Angeles. A cannes il réalise en trois jours une immence statue en polystyrène pour un décor de cinéma.
1992 L'enragé représente une évolution capitale dans son oeuvre. Le personnage tendu et en élévation est centré dans une structure en tétraèdre. Cette pièce ouvre la voie à une quantité de déclinaison sur le thème du tripode puis des échasses.
1994 Genève: première grande exposition personnelle à l'étranger.
1997 Exposition à St Paul de Vence, en Angleterre et au Danemark. Le prince Henri du Danemark fait l'acquisition, lui aussi, d'un Grand Passeur.
1998 Expose à Paris et présente une grande exposition personnelle dans l'environnement urbain, à Divonne-les-Bains, dans l'Ain. A Berne, installation pendant six mois de l'Archange sous l'arche d'un pont de la ville.
1999 Exposition urbaine au port et en vielle ville d'Antibes suite au prix du public obtenu lors de l'exposition de groupe '' Sous le soleil d'Antibes''. A Beyrouth, Liban, exposition au centre ville organisée par la galerie Fadi Mogabggab dans le jardin public St. Nicolas.
2000 Expositions personnelles en Angleterre à Gillingham Dorset, à St Paul de Vence et à Neuchâtel en Suisse.
2001 Expose à Paris. Premier voyage aux Etats-Unis, à Boston pour installer un Grand Passeur puis à New York.
2002 Exposition personnelle à Carcès.
2003 Exposition personnelle en environnement urbain à Neuchâtel en Suisse.
2004 Exposition galerie Sparts (en permanence à la galerie Sparts).
2005 La biennale BEST à toulouse.
2006 Première exposition à Bruxelles à la Rollebeek Gallery, quartier des Sablons.
2007 Installation de huit grandes pièces sur l'eau à Ornans, devant le musée Gourbet, à la demande des organisations d'Ornans.
2008 - Galerie Sparts à Paris
- Chapelle Vaugelas à Chambéry
- « Pont des arts » à Seyssel
- Galerie Rollebeek à Bruxelles
- « Festival du Peu » à Bonson
- Parrain de « no-made 2008 » à Roure
- « Carte blanche à N.Lavarenne » jas de la Rimade à Carcès
- « Monumental » au Château de la Napoule
- « No-made » à Cap d'Ail
- Galderie du parc à Lyon
2009 - Galerie Sparts à Paris
- Galerie Art … Pont de suspension à Florac
- « Poids plume » Galerie Ferme de la chapelle à Lancy-Genève
- « Monde blanc », galerie Les Cyclades à Antibes
2010 - 150ème anniversaire de l'Angélus de Millet à Barbizon
- « Si le printemps revenait » Château de Valrose à Nice
- Galerie Het Klein huys à La Haye
- Ferme des arts, Vaison la Romaine
- « Monde blanc », galerie La Brigue
- Galerie Bell'arte à Maastricht
- Galerie Egregore à Lyon
- « 20 ans de stArt », médiathèque à Carros
2011 - Galerie Sparts à Paris
- Château Jean Faure à st Émillion
- GalerieJas de la Rimade
- Lycée Pasteur, intervention à Nice
- Galerie Barclay's Club à Monaco
2012 Exposition monumentale à Aix-en-Provence


Il y a le poids,
les grammes et les kilogrammes,
la pesanteur qui vous attache à la terre,
il y a cette lourdeur qui vous colle au sol,
et puis il y a l’abstraction
qui vous élève au-dessus des contraintes,
cette aspiration
qui vous détache du concret et des
obligations de l’instant présent,
il y a ce besoin de rêver.
Rêver que tout est inscrit dans un
mouvement nu
au-delà des apparences,
s’imaginer transparent ou léger comme
un ange ou une pensée.
Au fond de lui, comme si l’immense
vanité rejoignait l’humilité,
l’Homme se voit tout et rien à la fois,
Il connaît sa gestuelle intime,
il connaît sa fragilité.
Inscrit dans un processus qui le dépasse,
un cosmos intemporel qui n’a pas de
limites,
l’Homme sait qu’il est là quand il voit
son reflet dans un lac,
mais l’eau du miroir frémit sous
l’influence du vent
et soudain, il ne se reconnaît plus
Alors il prend conscience de son
existence éphémère.
Il joue avec ses membres,
il gesticule comme pour se prouver à lui même
qu’il est capable de surmonter les
épreuves ou vaincre l’adversité
Il veut dépasser la douleur de l’effort
jusqu’à comprendre le sens de l’Elégance
et la Beauté,
et chaque fois qu’il s’approche de l’une
ou l’autre de ces déesses,
il se remplit de bonheur,
parce qu’il sait qu’à cet instant précis
Il devine le sens du mot : Intemporel.

CharlElie COUTURE